Amina Taylor
PressTV, Londres
Une artiste palestinienne basée à Londres a lancé une collection d’œuvres d’art, détaillant les injustices du régime israélien au cours de la même semaine où l’attaque de Jénine a été perpétrée par Tel-Aviv.
Après des décennies d’activisme et d’art, cette collection a mis toute une vie à se forger. Il s’agit d’une exposition de Sandra Wafta, baptisée « La Nakba en Palestine : une dépossession en cours ».
Le dévoilement de la collection est intervenu dans un contexte de tensions croissantes dans la région. Cela se produit après une violente incursion israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, entraînant la mort d’encore plus de Palestiniens.
Le travail de Wafta est viscéral et émotif, mais l’artiste veut transmettre un message qui va au-delà d’une galerie d’art et même dans les coulisses du pouvoir.
Des artistes comme Sandra Wafta connaissent la valeur que leur métier peut apporter en gardant les souvenirs de la Nakba au premier plan.
L’art est puissant. Il peut évoquer des souvenirs d’un lieu particulier ou d’un moment. Il peut aussi être un outil de résistance exemplaire. Pour les artistes qui se préoccupent et se concentrent sur la justice, pour les Palestiniens, leur message est si important, plus important que jamais.
